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LA FRAGILITE DES ECONOMIES EN TRANSITION DANS LA CRISE SYSTEMIQUE MONDIALE

M&ecirc ; me si la crise actuelle est présentée comme une crise financi&egrave ; re il s’ agit en réalité d’ une crise systémique. A sa suite, il se peut que la mondialisation, le néolibéralisme qui va avec et, éventuellement, le capitalisme soient reconsidérés. Ce rapport examine les aspects anticipés de l’ impact que la crise actuelle peut avoir sur les économies en transition. Dans l’ introduction, on se réf&egrave ; re aux causes de cette crise, tandis que l’ analyse de ses effets particuliers se fait dans le cadre des deux sections suivantes : • Court terme - Le facteur le plus probable qui influencera négativement les pays en transition, dans le court terme, accentuant l’ impact de la récession, est l’ importance grandissante de l’ aversion du risque ; celle-ci, justement, provoquera une fuite des capitaux et une dévaluation de la valeur extérieure de la monnaie de ces économies qui se trouvent encore en dehors de la zone euro. D’ autre part, la récession européenne et mondiale fera baisser les exportations des économies en transition et affaiblira le flux des délocalisations en provenance de l’ UE, ainsi que le montant des investissements étrangers directs. Il se peut encore que les difficultés envisagées par les économies de l’ UE amenuisent leur désir d’ en poursuivre l’ élargissement. • Long terme - En plaçant la crise dans un laps de temps plus long, la marche de la convergence des économies en transition dépendra des rythmes de croissance d’ une part des pays émergeants et d’ autre part des économies de l’ UE. Les économies en transition devraient entreprendre des initiatives pouvant accélérer leur progr&egrave ; s et prendre les mesures appropriées afin de contrôler les conséquences négatives de la crise et de la récession. Dans ce contexte, il s’ av&egrave ; re primordial de reconsidérer les crit&egrave ; res inélastiques du Pacte de Stabilité, responsables du retardement du développement de l’ UE et des économies en transition. La fin de la crise, qui s’ annonce longue, pourrait, éventuellement, co&iuml ; ncider avec une modification du régime en vigueur, soit avec l’ adoption d’ un syst&egrave ; me mixte qui prendrait la place du néolibéralisme fanatique actuel. En conclusion, la crise systémique, quoique pénible, offre néanmoins des opportunités de révision des choix précédents, qui s’ av&egrave ; rent finalement peu viables.

crise financiè re; crise systémique; économies en transition

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